Stablecoins : le « Dollar Digital » et son rôle dans les investissements crypto
Les stablecoins sont des cryptomonnaies conçues pour maintenir un prix stable, généralement indexé sur le dollar américain (1 USDT ≈ 1 USD). Dans un marché aussi volatil que celui des cryptos, elles servent de refuge sûr, moyen d’échange et pont avec le système financier traditionnel.
Qu’est-ce que les stablecoins et à quoi servent-ils ?
Définition
Un stablecoin est une cryptomonnaie qui cherche à maintenir une valeur stable par rapport à une monnaie fiduciaire (généralement le dollar).
- USDT (Tether) : le plus utilisé en trading, soutenu par les réserves de l’entreprise Tether.
- USDC : émis par Circle, régulé aux USA, considéré comme plus transparent.
- DAI : décentralisé, créé par le protocole MakerDAO, soutenu par des collatéraux crypto.
À quoi servent-ils ?
- Refuge contre la volatilité : si Bitcoin baisse, vous pouvez passer en USDT et conserver une valeur stable.
- Moyen de paiement global : envoyer des USDT dans un autre pays est plus rapide et moins cher qu’avec une banque.
- Pont vers le dollar dans les pays à forte inflation : beaucoup les utilisent comme « épargne en dollars numériques ».
Pour le débutant, c’est la manière la plus simple d’entrer dans le monde crypto sans s’exposer à trop de volatilité.
Risques et stratégies avec les stablecoins
Bien qu’elles semblent être de l’« argent digital parfait », elles comportent des risques :
Risque d’effondrement
- Si l’émetteur n’a pas de réserves réelles → le stablecoin peut perdre sa parité.
- Exemple célèbre : UST (Terra/Luna), qui s’est effondré en 2022 et a effacé 40 milliards de dollars en quelques jours.
Risque réglementaire
- Les gouvernements peuvent les interdire ou limiter leur usage.
- Exemple : aux États-Unis, une réglementation stricte des stablecoins privés est à l’étude.
Stratégies avec les stablecoins
- Hold comme épargne : détenir des USDT ou USDC au lieu de pesos/euros dans les pays à forte inflation.
- Lending : prêter des stablecoins sur des plateformes DeFi (ex. : Aave, Compound) et percevoir des intérêts.
- Trading : se déplacer rapidement entre cryptos sans revenir au système bancaire.
Recommandation intermédiaire : diversifier entre différents stablecoins (ex. moitié USDT, moitié USDC) et ne jamais tout laisser sur une seule plateforme.
Usage professionnel des stablecoins
DeFi et rendements
- Yield farming : déposer des stablecoins dans des protocoles DeFi pour gagner des intérêts supplémentaires.
- Liquidity pools : fournir des stablecoins sur des échanges décentralisés (ex. : Curve) et percevoir des commissions.
Hedging
- Entreprises et fonds utilisent les stablecoins comme couverture contre les dévaluations ou restrictions de capital.
- Exemple : un investisseur argentin peut utiliser des USDT pour se protéger contre le peso sans accès aux dollars officiels.
Offshore et fiscalité
- Les investisseurs avancés utilisent des stablecoins pour déplacer des capitaux entre pays sans passer par les banques.
- Risque : contrôles des capitaux, régulation internationale (FATF, KYC).
Conclusion
- Débutant : utiliser les stablecoins (USDT, USDC, DAI) comme épargne simple en « dollars numériques » et pour apprendre à utiliser wallets et exchanges.
- Intermédiaire : les exploiter pour le trading, le lending et la protection contre la volatilité ou l’inflation.
- Avancé : les combiner en DeFi, stratégies de rendement et comme couverture internationale de capital.
En résumé : les stablecoins sont le pont entre l’argent traditionnel et les cryptomonnaies. Ils apportent de la stabilité dans un marché volatil, mais ne sont pas sans risques. L’essentiel est de comprendre que toutes ne se valent pas et de toujours diversifier.
Il est très important de diversifier votre portefeuille pour bien le gérer, utilisez à nouveau l’oracle pour savoir où investir et comment le faire correctement.
Glossaire
Blue chips : ce sont des entreprises déjà consolidées qui existent depuis des décennies, avec des revenus millionnaires, une diversification des produits, des bénéfices constants et des réserves de trésorerie. De plus, si elles ont besoin de financement, les banques et les marchés les financent car elles ont confiance en leur solvabilité.
Broker : c'est une plateforme ou un intermédiaire financier qui vous permet d'acheter et de vendre des actions. Certains brokers sont internationaux (ex. Interactive Brokers, eToro), et d'autres locaux (selon le pays).
Call : c'est un contrat financier dérivé dont la valeur dépend d'une action ; dans ce cas, c'est le droit d'acheter une action à un certain prix dans le futur.
Cap rate : taux de capitalisation, un indicateur de la rentabilité annuelle d'un investissement immobilier.
Cash flow : flux de trésorerie mensuel généré par la propriété après dépenses (loyers – impôts – entretien).
Certificats de Dépôt (CDs) : "similaires aux dépôts à terme, mais généralement émis par des banques ou institutions financières sur des marchés plus formels ou internationaux. Permettent d’investir en devises locales ou étrangères. Peuvent avoir des options à taux fixe ou variable, selon le contrat.
Commodities : ce sont des produits de base, homogènes et commercialisables, produits en grande quantité et échangés sur les marchés mondiaux. Utilisés à la fois pour la consommation directe et pour la production industrielle.
Comptes offshore : ce sont des comptes ouverts dans un autre pays, utilisés par certains investisseurs pour accéder à des produits non disponibles localement ou pour des avantages fiscaux. C'est légal si déclaré, mais chaque pays a ses propres règles.
Comptes rémunérés : comptes bancaires générant des intérêts quotidiens ou mensuels sur le solde disponible.
Contrats à terme : accords pour acheter ou vendre une quantité d'actifs à un prix fixe dans le futur.
Covered bonds : obligations garanties par des actifs spécifiques, moins risquées que les obligations d'entreprise classiques.
Covered Call : investisseurs possédant des actions qui vendent des options "Call" pour générer des revenus supplémentaires.
Dépôts à terme : déposer de l'argent à la banque pour une période déterminée, en échange d'un taux d'intérêt fixe. À la fin du terme, récupérer le capital plus les intérêts.
ETF : c'est un fonds d'investissement acheté et vendu en bourse comme une action.
ETF à effet de levier : multiplient les mouvements du marché (2x ou 3x), à la hausse ou à la baisse.
ETF inverses : prennent de la valeur lorsque l'indice suivi baisse.
Fonds commun de placement (FCP) : véhicule collectif où plusieurs personnes apportent de l'argent qu'un gestionnaire professionnel investit ensuite dans différents actifs financiers : actions, obligations, commodities ou une combinaison de ceux-ci.
Hedging : investir dans des actions d’un autre type comme métaux précieux ou services publics pour compenser une baisse des actions d’entreprise.
High yield / junk bonds : petites entreprises ou entreprises avec problèmes de liquidité, à haut risque et haut rendement.
Joint ventures : associations entre deux parties ou plus pour développer un projet commun, partageant risques, coûts et bénéfices.
Leverage / effet de levier : utiliser un financement (hypothèque ou prêt) pour acheter plus de propriétés que le capital seul ne le permettrait.
Liquidité : en économie, la facilité avec laquelle un actif peut être converti en argent liquide sans perte de valeur.
Microcaps : cryptomonnaies très petites en capitalisation, projets nouveaux ou inconnus pouvant se multiplier par 100 mais avec risque de disparition rapide.
Minage (Bitcoin) : utiliser des ordinateurs pour valider des transactions et obtenir des récompenses. Les mineurs rivalisent, dépensent de l'électricité et reçoivent des récompenses en BTC.
Portefeuille : ensemble total d'actifs financiers (comme actions, obligations, fonds communs de placement ou immobilier) appartenant à un investisseur ou entité, visant des objectifs financiers précis par diversification et gestion des risques.
Put : contrat financier dérivé dont la valeur dépend d'une action, donnant le droit de vendre une action à un prix donné dans le futur.
REITs (Real Estate Investment Trusts) : fonds immobiliers permettant d'investir dans de grands portefeuilles sans acheter directement la propriété. Investissement via brokers comme des actions normales, avec même des ETFs de REITs.
Staking : certaines blockchains (Ethereum, Cardano, Solana) permettent de “staker” vos monnaies sur le réseau et de recevoir des intérêts (staking). Génère un revenu passif similaire à un dépôt à terme, mais plus risqué.
Swaps de taux : contrat financier entre deux parties pour échanger des paiements d'intérêt sur un capital notionnel. Le plus courant est d’échanger des taux fixes contre des taux variables ou futurs.
Unité de participation : lorsque vous investissez dans un FCP, vous recevez des “unités” représentant votre participation proportionnelle dans le portefeuille.
Valeur de l’unité (NAV – Net Asset Value) : prix de chaque unité, fluctuant selon la valeur des actifs du FCP.
Validation (Ethereum et autres proof of stake) : bloquer de grandes quantités de monnaies pour maintenir le réseau et recevoir des récompenses.